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C'est une nouveauté 2015, jeveuxsauverlaplanete.fr s'associe avec Christiane Désir, pour écrire ensemble sur différents sujets. En effet Christiane écrit depuis de nombreuses années des articles concernant l'écologie, et par cet article commun, vous allez profiter de ses connaissances dans le domaine du jardinage. Dans cette première partie publiée simultanément sur nos deux sites, vous apprécierez ses plans, ses vidéos, ses conseils...

Bonne lecture !!!

Quoi de plus plaisant que de pouvoir déguster des fruits et légumes du jardin ? Comment avoir un potager sur une terrasse de petite taille ? En compagnie de Frédéric Wetzel et moi-même, nous allons vous enseigner comment profiter d’un potager même sans jardinet !

Imaginez ! La scène se déroule un samedi soir chez vous, vous recevez quelques amis pour le dîner, et bien évidemment vous avez commencé les festivités par un apéro convivial et généreusement préparé !

Apéro entre amis

Vos amis : Elles sont délicieuses tes tomates cerises ! Tu t’approvisionnes à quel magasin ?

Vous : Elles viennent de mon jardin !!! Ce sont des tomates bio smile

Vos amis : Mais tu n’as pas de jardin à ce que je sache ? Tu as juste une petite terrasse ! Ah j’ai compris, tu loues un bout de jardin à la campagne !

Vous : Vous pensez que la récolte de beaux légumes ou de fruits savoureux est réservée exclusivement aux jardins ! Détrompez-vous mes amis. Aujourd’hui de nombreux légumes et petits fruits sont adaptés à la culture en pots ou jardinières.

 

Pourquoi cultiver ?

C’est bon pour la forme ! S’alimenter de légumes est très bon pour la santé et en faisant le choix du bio, cela ne fait aucun doute ! Jardiner est aussi bénéfique pour votre esprit, il vous fera oublier les petits soucis du quotidien... J’appelle cela de la méditation potagère laughing

On sait ce que l’on mange ! En cultivant vos propres légumes, vous savez mieux que quiconque que vos récoltes sont saines et qu’aucun produit chimique n’a été utilisé.

C’est rentable ! Un sachet de semences est moins cher qu’un kilo de légumes acheté en magasin. De plus, un petit potager judicieusement aménagé sur votre terrasse ou balcon est aussi productif qu’un potager traditionnel dans un jardin.

C’est très instructif pour vous et vos bouts de chou ! Vous allez découvrir de nouvelles variétés. Le mini-potager est idéal pour les enfants, ils voient pousser sous leurs propres yeux tout ce que vous plantez, ils connaîtront la différence entre un poireau et un céleri, le nom des légumes n’aura plus aucun secret pour eux...

C’est écolo ! Les plantes potagères n’auront pas parcouru de longues distances dans des camions réfrigérés, vous réduisez ainsi votre empreinte carbone !

 

Ne pas paniquer !

Cela peut paraître laborieux dans un premier temps. La peur de l’inconnu, voire le travail dans sa globalité, vous pousse parfois à baisser les bras et à céder à la panique. Ne vous inquiétez pas outre mesure. Ce ne sont que des assemblages de bout de bois, un immense jenga wink Prenez-le comme un jeu. Procéder étape par étape sans vous stresser ! Le but final étant de vous relaxer !

 

Ce qu'il faut savoir avant de commencer

Un conteneur doit protéger le substrat et ses habitants du soleil, du froid et du vent qui peut dessécher l’intérieur. En effet, le milieu écologique est confiné, ce qui limite la biodiversité du sol. Le substrat doit être de très bonne qualité !

La terre d’un conteneur s’assèche très rapidement et est ainsi plus fragile. Quand l’eau traverse un substrat, elle dissout les nutriments minéraux des plantes qui quittent le conteneur, on appelle ce phénomène le lessivage des nutriments. Il faut donc créer une réserve d’eau.

Si votre dos est sensible, un conteneur surélevé vous offrira une ergonomie appréciable.

Pour les personnes disposant d’un espace réduit, les solutions de cultures verticales et les jardinières de balcon sont les bienvenues.

Choisissez du bois local, question d’éthique ! Éviter les bois d’Indonésie, il est probable que vous encouragiez la déforestation !

Prenez une membrane étanche, préférez le PET ou l’EPDM au PVC, qui contient des phtalates et des métaux lourds. Une membrane de bassin en EPDM est souvent bien adaptée.

Toute la quincaillerie doit être en acier inoxydable, le galvanisé n’est pas suffisant sur le long terme.

Pour les balcons, si vous habitez dans un immeuble, consultez la charte de la copropriété ou interrogez celle-ci, pour savoir si votre projet est compatible avec ce règlement. D’une manière générale, la suspension de jardinières du côté extérieur des balustrades est interdite, sur le balcon le poids de vos pots et jardinières ne doit pas dépasser 350 kg par mètre carré. N’oubliez pas de calculer votre volume complet. (Sur le schéma, j’ai mis mon propre calcul de contenance)

Calcul du poids maximum que peut supporter notre balcon

Le poids maximum sur une terrasse (vérifier toujours auprès du règlement de l’immeuble)est de 350 kg par m2, la terrasse fait 1,7095 m2: 350 kg x 1,7095 = 598 kg (Poids maximum autorisé pour notre balcon)

Calcul du poids de notre bac lorsque celui-ci est rempli et gorgé d’eau

Poids du terreau saturé d’eau : +/- 1500 kg par m3, le volume de notre bac = 0,1380 m3, donc 1500 kg x 0,1380 = 207 kg (le poids équivalent au volume du bac en terreau saturé d’eau)

Il est évident que ce sont des calculs approximatifs et cela peut grandement varier en fonction du substrat utilisé dans le bac.

 

Votre petit jardin doit avant tout être facile à entretenir et ne doit en aucun cas gâcher votre plaisir, hors de question d’y passer des heures ! Optez donc sur la simplicité !

Avant de vous lancer, préparez un plan avec les dimensions de votre terrasse, un petit croquis est idéal pour vous rendre compte des possibilités qu’offre votre espace disponible. Établissez un budget, car vous vous imaginez qu’aménager une terrasse ou un balcon avec quelques plantes n’est pas onéreux. C’est en partie vrai, mais le prix peut énormément varier en fonction de ce que vous désirez. Afin d’éviter les surprises désagréables, prenez le temps de chiffrer votre projet, et surtout n’hésitez pas à vous renseigner auprès des professionnels en jardinerie.

Bac en hauteur

 

Il faudra aussi penser à l’arrosage quotidien de vos fruits et légumes. Il n’y a aucun problème particulier, mais si vous partez en vacances, vous aurez besoin d’une solution de dépannage en faisant appel à quelqu’un de votre famille ou encore une voisine de confiance. Sinon vous pourrez toujours opter pour un système d’arrosage automatique de vos pots et jardinières... Et pour rester totalement écolo, si vous avez la possibilité de récupérer l’eau de pluie c’est idéal et très abordable, on trouve des récupérateurs à moins de 20 €. Sur un balcon d’appartement, c’est un peu plus compliqué de récupérer l’eau de pluie, car bien souvent il est couvert par le balcon du dessus. Néanmoins, il existe des systèmes, mais en attendant vous pouvez déjà recycler l’eau utilisée en cuisine ! Si vous lavez vos feuilles de salade, ou tout autre légume, ne jeter plus l’eau ! Employez-la pour arroser vos végétaux.

Vérifiez votre ensoleillement, les plantations que vous choisirez de mettre dans votre mini jardin dépendront beaucoup de l’exposition au soleil de votre terrasse, et pour bien réussir la culture de vos plantes potagères, il faut leur donner les meilleures conditions. Ainsi, la meilleure exposition est le sud, sud-est ou sud-ouest. Les plantes les moins sévères comme les laitues se contenteront de 3 à 4 heures de soleil dans la journée contre 6 à 8 heures pour les plus exigeantes comme les tomates. Mais attention en été s’il y a de fortes chaleurs caniculaires, vous êtes tenues de les arroser abondamment.

 

La construction d'un conteneur en hauteur

Pour façonner ce ou ces carrés, on peut le faire soi-même avec des planches en bois naturel (attention évitez absolument le bois traité) ou encore avec des parois en noisetier tressé ou avec des palettes non traitées. Dans mon cas, l’utilisation de palette est judicieuse, ce sont des palettes de récupération (non EU), elles ne sont pas recyclables, nous faisons donc un vrai geste écologique. Celles que j’ai utilisées sont destinées à la poubelle ! Cela permet de diminuer le coût et d’avoir la liberté de le faire à la mesure de votre choix. Ayant une petite terrasse, je n’ai qu’une seule possibilité, du sur mesure ! Dans les explications suivantes (vidéo et plans) je vous guide pour la construction d'un bac de dimensions 64x50, toutefois le plan d'un autre bac de 120x40 est à votre disposition, et la technique est la même, cliquez ici pour le visualiser ! Bien entendu, si vous envisagez de le construire et de le placer sur un balcon, il faudra calculer son poids rempli et gorgé d'eau, afin de vérifier si votre balcon peut le supporter (voir la  méthode)...

Cliquez sur les plans pour les agrandir

 

Les outilsOutils

Plan du bac 64x50Plan du bac

La terrasseTerrasse

 Première étape : démanteler la palette

Décollez les 3 cubes au moyen d’un marteau et ôtez le tout avec un pied-de-biche. Retirez les clous qui dépassent en enfonçant leur pointe avec le marteau puis en les extrayant à l’aide du pied-de-biche. Posez le plateau au sol en l’écartant du sol à l’aide d’une cale, puis utilisez une autre cale et le marteau pour dégager les planches une à une. Vous avez maintenant toutes vos planches. Disposez-les par terre et triez-les selon leurs mesures. Attention au sens des nervures, le bois travaille avec le temps et les courbes que vous voyez sur la tranche de la planche auront tendance à devenir droites. Placez bien le cœur du bois contre le tasseau, sans quoi il risque d’arracher les vis en se déformant.

Démanteler la palette

 

Deuxième étape : positionner et visser un panneau

Posez deux tasseaux sur une table et mettez une planche par-dessus. Positionnez précisément un tasseau en vous assistant d'une équerre et fixez deux vis à 3 cm de chaque bord (évitez les nœuds ou fissures éventuels) dans ce cas n'introduisez pas la vis, déplacez là un petit peu. Si vous êtes seul, vous pouvez vous aider d’un serre-joint pour maintenir le bois sur la table. Avec un écart entre les planches, le conteneur sera plus aéré et vous pourrez planter sur les côtés du conteneur. J’arrête ici mes explications du montage, car je pense que vous aurez un meilleur aperçu grâce à la vidéo ci-contre. C’est assez compliqué par écrit.

 

Protection du conteneur

La durabilité de certaines essences comme le chêne et le châtaignier est due en partie à leur forte teneur en tanins. Mais ces derniers sont progressivement lessivés par l’eau de pluie, légèrement acide. Comme les autres essences, le chêne et le châtaignier nécessitent donc une protection de surface. L’huile de lin est une garantie classique et peu coûteuse. Les lasures bio, colorées, mais qui laissent voir le dessin du bois, apportent une meilleure défense contre les UV grâce aux pigments qu’elles contiennent. Toutefois, il est nécessaire de les renouveler tous les 3 à 5 ans pour les faces sud et tous les 8 à 10 ans pour les façades nord. Si vous désirez peindre de façon naturelle vos palettes, voici des adresses qui sauront vous ravir

 

Si vous n'êtes pas bricoleurs(euses)

Vous pouvez utiliser de grands contenants décoratifs que vous trouverez en jardinerie, dans les magasins de bricolage, sur des brocantes, vide grenier, etc. Ou encore faire certaines cultures dans des jardinières suspendues, une vieille gouttière, laissez aller votre imagination pour aménager une terrasse unique et originale...

 

Principe du bac à réserve d'eau

Lorsqu'il pleut et que le substrat est saturé d'eau, celle-ci coule souvent à l'extérieur en emportant les nutriments qu'elle a dissout...Voir partie 2

 

Fabriquer un substrat

Vous pouvez créer un substrat avec des minéraux en mélangeant 1/3 de pouzzolane (roche siliceuse d’origine volcanique) ou de billes d’argile avec 2/3 de compost ou de lombricompost... Voir partie 2

 

Pour finir cette première partie

Vous pouvez télécharger le fichier 3D Sketchup que j'ai créé pour vous.

La seconde partie ci-dessous concerne la pose du géotextile et de la membrane avec sa vidéo explicative, car ce n'est pas de tout repos !

 

Source : Potager pour obtenir de beaux légumes sains en milieu citadin ( www.amazon.fr/Potager-urbain-Nicolas-Bel)

 Auteurs I Photos I Illustrations I Vidéos © Christiane Désir & Frédéric Wetzel



Partie 2 : Pose du géotextile et de la membrane d'étanchéité

 

Ça y est ! Nous sommes à la deuxième étape. J’ai sué des gouttes, vous aussi sans doute ! Décortiquer ces palettes n’était pas de tout repos. Après l’arrachage des clous, c’est avec des échardes plein les mains que je vous écris ces quelques derniers conseils.

Après avoir construit votre conteneur, vous devez créer maintenant votre système d’imperméabilisation. Pour cela nous allons disposer successivement sur les parois, une couche de géotextile, une couche de membrane étanche, une couche de billes d’argile, une couche de géotextile. Attention, quand on procédera au calcul des dimensions, on n’oubliera pas de rajouter une dizaine de centimètres supplémentaires pour tenir compte de l’épaisseur cumulée de ces différentes couches.

 

Le fameux géotextile

Au début de mon délire, je voulais ne rien acheter, mais rien ! En bonne recycleuse je m’étais imaginé tout un tas de petits trucs pour y arriver. Sac de pommes de terre en jute me revenait obsessionnellement ! Mais chez Ecoflora, le gars me l'a déconseillé, car apparemment cela se dissout avec la terre. Le best of the best : le géotextile. J’en ai enfin trouvé dans une boutique qui s’appelle Groendekor, car dans les grandes surfaces, il n'y a rien de rien. J’ai donc acheté du GEOTEX, 5 x 2m (200g/m2) pour 24,80 €. On l’utilise souvent comme sous-couche afin de protéger le revêtement des bassins, elle a une résistance exceptionnelle.

La première couche de géotextile permet d’éviter de trouer la bâche. Après il faudra poser la deuxième couche qui elle, sépare la réserve d’eau du substrat, mais les racines des plantes le traversent pour puiser l’eau dans la réserve, et celle-ci remonte aussi par capillarité via les billes d’argile. Jusque là, rien de bien compliqué ! Sur la vidéo vous verrez le système de pliage, j’ai attaché le tout avec une agrafeuse (les grandes hein, pas les petites à papier)

 

Principe du bac à réserve d'eau

Lorsqu’il pleut et que le substrat est saturé d’eau, celle-ci coule souvent à l’extérieur en emportant les nutriments qu’elle a dissous. En prévoyant au fond du conteneur un bac étanche de 5 cm de haut rempli de billes d’argile, l’eau et les nutriments restent, l’eau remonte par capillarité à travers les billes d’argile et humidifie le substrat par le bas, comme dans un sol naturel dont la surface s’assèche. Un géotextile posé sur les billes d’argile empêche le substrat de pénétrer entre celles-ci. Les racines vont percer le géotextile et s’alimenter avec l’eau et les nutriments de la réserve. La réserve d’eau permet de limiter l’arrosage et offre une sécurité lors des chaudes journées d’été où la plante peut rapidement dessécher le substrat.

Principe du bac à réserve d'eau

 

 Le système d'imperméabilisation

Nous arrivons ici à l’étape la plus cruciale, à savoir la réalisation de la cuvette imperméable. Pour ce faire, il faudra placer un revêtement permettant d’imperméabiliser le fond et les parois du conteneur. C’est la bâche en EPDM qui constitue de toute évidence la meilleure qualité. Faisant 1 mm d’épaisseur, de couleur noire, cette matière souple présente une étanchéité parfaite. Sa durée de vie est généralement garantie par le fabricant pour une période supérieure à 20 ans. Son prix oscille autour de 9,95 € du mètre carré. J’ai à nouveau trouvé cette bâche chez Groendekor. Au niveau écologique l’EPDM est un matériau inerte, à l’impact environnemental limité, et ce tant au niveau de sa production, de sa mise en œuvre que durant la durée de vie. Aucune substance toxique n’est dégagée pendant la mise en œuvre. La membrane de bassin en EPDM, c’est vraiment le top, mais c’est cher le mètre carré ! Certains utilisent du PVC, mais attention, car il contient des phtalates et des métaux lourds. Si vous optez pour le moins onéreux, procédez à un grand nettoyage de la bâche avec du savon noir. Comme je vous le disais plus haut, pour éviter un risque de trouer la bâche, j’ai d'abord placé une première couche de géotextile. On dispose la bâche sur les parois du conteneur en épousant la forme de celui-ci. Les plis saillants seront éliminés en repliant les pans de bâche les uns en dessous des autres. Cela doit être totalement imperméable, donc pas de découpe !

ATTENTION : la bâche ne doit être fixée qu’après le remplissage des billes d’argile. De cette manière, elle épousera parfaitement la forme du conteneur, ce qui évitera tensions et déchirures. Maintenir les bords avec des serre-joints en attendant la fixation définitive. Idéalement, il faut remplir une première fois le conteneur d’eau puis la vidanger, cette procédure permet de nettoyer le matériau plastique. Quand ces opérations sont terminées, agrafez la bâche à l’extérieur du conteneur, en évitant d’agrafer au même endroit que celle du géotextile. Il est important que la bâche et notamment les bords ne soient pas exposés aux rayons du soleil, car, après quelques années, le matériau plastique (PVC) se durcit et fend sous l’influence des UV, mais pas l’EPDM. La meilleure façon de dissimuler la bâche est de laisser le géotextile par dessus, ou alors vous pouvez finaliser grâce à un contour en bois.

 

Après avoir construit votre conteneur et créé le système d’imperméabilisation, vous voilà prêt à façonner votre lasagne. Economique et écologique, cette technique vous permet d'avoir un sol aéré et rempli de petits animaux en tout genre, vous n'aurez jamais eu de terre aussi fertile. Fini les terreaux ou substrats habituels des grandes surfaces, n'achetez plus jamais ça  !

Lasagne pour conteneur

 

Fabriquer un substrat pour les plantes potagères annuelles

Vous pouvez créer un substrat avec des minéraux en mélangeant 1/3 de pouzzolane (roche siliceuse d’origine volcanique) ou de billes d’argile avec 2/3 de compost ou de lombricompost. Les minéraux ont tendance à remonter et doivent surtout servir à aérer le fond du conteneur. Commencer par une couche avec beaucoup de minéraux et peu de compost, et sur la couche superficielle ne mettez que du compost. Pour un substrat à base organique, les recettes qui ont bien fonctionné à AgroParisTech consistent à superposer des couches de matières différentes, en lasagne. La plupart du temps, il ne faut pas brasser les matériaux sinon des phénomènes chimiques et biologiques peuvent rendre la croissance des légumes difficile. Si vous mélangez du bois et du compost par exemple, les bactéries et les champignons du sol vont se multiplier très vite et absorber tous les nutriments, et les plantes n’auront alors plus rien. S’ils sont en couche, le développement est progressif et les organismes relâchent les nutriments au fur et à mesure.

 Astuce

Si votre compost n’est pas mûr, les semailles directes ne fonctionneront pas bien. Avant de semer, ajoutez une fine couche de quelques centimètres d'amendement de feuilles ou de terreau pour que les semences germent. Ou alors, faites vos semis au chaud (voir ma vidéo, comment faire germer une graine). Télécharger la brochure gratuite « Le Potager Urbain ».

 

Vous pourrez sur jeveuxsauverlaplanete.fr, continuer à suivre nos aventures potagères. La prochaine partie concernera la plantation et le choix des graines. Il y aura régulièrement une vidéo pour vous présenter au mieux les différentes étapes. A bientôt pour de nouvelles aventures vertes :)

 

 Source : Potager pour obtenir de beaux légumes sains en milieu citadin (www.amazon.fr/Potager-urbain-Nicolas-Bel)

Auteurs I Photos I Illustrations © Christiane Désir & Frédéric Wetzel

 

Lire la suite de cet article : Les plantations

 

 

Chers lecteurs ! j'espère que cet article de Christiane Désir vous à plu et vous donnera des idées pour l'aménagement de votre futur jardin en terrasse,  vous pouvez visiter son blog riche en conseils et solutions...

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